30 avril 2025
Aucune méthode contraceptive n'est efficace à 100%, comme le montre bien le tableau ci-contre. Les échecs de la contraception orale...
Aucune méthode contraceptive n'est efficace à 100%, comme le montre bien le tableau ci-contre.
Les échecs de la contraception orale sont souvent dus à un défaut de prise régulière. Ainsi, certaines statistiques indiquent que 2,6 pilules restent en moyenne non utilisées dans chaque plaquette.
Il faut d'abord savoir que quel que soit le moyen contraceptif employé (pilule oestroprogestative ou progestative seule, stérilet, implant), aucun n'augmentera le risque de malformation congénitale ou d'anomalie génétique.
Si vous êtes par exemple sous pilule, vous pourrez après le diagnostic de grossesse établi, choisir une des deux solutions suivante. Soit arrêter la prise de la pilule et la grossesse se poursuivra normalement, soit décider de faire pratiquer une interruption volontaire de grossesse.
Cette possibilité est théoriquement possible mais n'a jamais été remarquée. De plus, cet effet cesse à l'arrêt du contraceptif.
La découverte d'une grossesse sous oestroprogestatifs n'en justifie donc pas l'interruption si la poursuite de cette grossesse est souhaitée.
Si les fils du stérilet sont accessibles, il faut le retirer. On peut alors envisager une interruption volontaire de grossesse. Le retour à la fertilité après ablation du stérilet est rapide.
Si le stérilet ne peut être enlevé, il y aura un avortement spontané dans 50 à 60% des cas.
S'il n'y a pas de fausse couche, l'embryon continuera sa croissance. La grossesse évolue alors généralement sans problèmes et on récupère le stérilet après l'accouchement. Il faudra uniquement vérifier par échographie que le stérilet de par sa localisation n'entrave pas le développement d'une partie du fœtus.
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