L'amanite tue-mouche : champignon toxique et hallucinogène à éviter en Belgique

CHAMPIGNONS VÉNÉNEUX EN BELGIQUE - L'Amanite tue-mouche

Amanita muscaria (L. : Fr.) Pers.

Noms français : Amanite tue-mouche, Fausse-oronge
Nom néerlandais : Vliegenzwam
Nom allemand : Fliegenpilz

L'Amanite tue-mouche est l'un des champignons les plus facilement reconnaissables de nos forêts. Son chapeau, généralement d'un rouge éclatant et plus rarement orangé, est parsemé de nombreuses verrues blanches caractéristiques. La base du pied présente des bourrelets concentriques, similaires à ceux de l'Amanite panthère.

Habitat et période de croissance

On trouve fréquemment ce champignon en automne dans les zones boisées, particulièrement sous les bouleaux et les épicéas. Il affectionne les sols plutôt acides.

Risques de confusion

Bien que très distinctif, ce champignon peut parfois être confondu par erreur avec d'autres espèces :

- Par les cueilleurs d'origine méditerranéenne avec l'Oronge vraie (Amanita caesarea), pourtant reconnaissable à ses lames jaunes et non blanches. Cette dernière, comestible et délicieuse, est extrêmement rare en Belgique. - Par des amateurs inexpérimentés avec certaines Russules rouges, notamment lorsque les verrues blanches ont disparu des vieux spécimens d'Amanite tue-mouche.

Toxicité

L'Amanite tue-mouche provoque des intoxications similaires à celles de l'Amanite panthère. Bien que rarement mortelle, surtout lorsqu'elle est cuite, elle peut causer des troubles gastro-intestinaux importants. Elle contient également des substances psychotropes provoquant des hallucinations et des perturbations visuelles, ce qui explique son utilisation historique dans certains rituels chamaniques.