30 avril 2025
L'intimité féminine présente des particularités physiologiques qui méritent des soins spécifiques et l'hygiène des m...
L'intimité féminine présente des particularités physiologiques qui méritent des soins spécifiques et l'hygiène des muqueuses génitales impose l'utilisation de produits doux et non irritants.
La zone génitale féminine est constituée d'une partie interne, le vagin, recouvert d'une muqueuse, et d'une partie externe, la vulve, qui protège l'entrée du vagin tout en ayant un rôle lubrifiant et en assurant le confort de cette zone exposée à des frottements permanents. Ces deux parties anatomiques possèdent des caractéristiques bien précises:
Le pH, la flore et les hormones sont «intimement» liés. A la naissance, la petite fille possède la flore vaginale d'une femme adulte pendant quelques jours. Puis, jusqu'à la puberté et à partir de la ménopause, en l'absence d'imprégnation oestrogénique, la flore n'est pas constituée de lactobacilles mais de divers micro-organismes et, par conséquent, le pH est moins acide, avoisinant 7. On retrouve le même phénomène pendant les règles: le pH est alors proche de 6. La grossesse est aussi une période de la vie au cours de laquelle la flore vaginale est transformée puisque les lactobacilles diminuent largement.
Le maintien d'un pH acide au sein de la cavité vaginale serait dû à un double mécanisme:
L'acidité de la cavité vaginale permet de limiter la croissance microbienne, excepté pour les germes acido-résistants.
Le produit d'hygiène intime est utilisé directement sur la vulve et les régions périnéales et péri-anales. Ni le mécanisme cellulaire, ni le mécanisme de sécrétion lactique ne semblent pouvoir être influencés par des modifications du pH extérieur dues à l'application d'un produit d'hygiène intime. L'étude de l'équipe INSERM de C. Neut (1) confirme cette hypothèse puisque l'utilisation biquotidienne pendant 2 mois d'un produit d'hygiène à pH légèrement alcalin n'a modifié ni le pH vestibulaire, ni le pH vaginal, ni les compositions des flores vaginale et vestibulaire des patientes incluses dans l'étude. Mais si le produit d'hygiène n'a aucune action directe sur le pH vaginal, il est en revanche important qu'il respecte l'écosystème vestibulaire, en préservant la flore vestibulaire (2). Le vestibule contribue en effet au passage des lactobacilles du rectum dans le vagin, le rectum étant un réservoir important de lactobacilles vaginaux (3).
La toilette intime concerne la zone vulvaire et son environnement cutané proche. Le vagin, quant à lui, «s'auto-nettoie» naturellement. En effet, la flore vaginale est constituée de bactéries qui tapissent la muqueuse vaginale et maintiennent son acidité naturelle.
Les objectifs de l'utilisation régulière d'un produit d'hygiène intime sont le confort génital de la femme et, dans une certaine mesure, la protection de l'écosystème vaginal.
Au niveau externe (zone vulvaire et péri-anale), deux situations doivent être distinguées:
Pour préserver l'équilibre physiologique de la zone intime, le pH d'un produit d'hygiène intime a un intérêt très limité (sauf cas particulier des mycoses externes) comparé à sa composition, en particulier à l'existence ou non de substances délétères pour les lactobacilles vestibulaires.
Les gynécologues préconisent d'utiliser un soin d'hygiène adapté à la zone vulvaire et son environnement cutané proche dont la formule respectera les critères suivants :
Les soins Saforelle, par leur formulation unique et leur pH alcalin (8), correspondent à ces caractéristiques et peuvent donc être délivrés en toute sécurité à nos patientes. Tous les soins de la gamme Saforelle sont formulés avec la bardane inscrite à la pharmacopée et reconnue pour ses propriétés calmantes et apaisantes sur les irritations et le prurit. Combinés à des composants adoucissants et des excipients adaptés, sans colorants ni parabens, les extraits de la bardane cultivée et traitée en France garantissent confort et tolérance aux muqueuses et aux peaux délicates. Ces soins peuvent être conseillés pour les muqueuses et peaux sensibles ou irritées par les vulvites, vulvo-vaginites (en complément du traitement étiologique), pour soulager prurit et irritations anales.
Références
1. Neut C. Salo: les résultats Etude INSERM Lille 2003. Rev du Part Gynecol et Obstet 2004;82-3.
2. Communiqué Dr JM Bohbot: le pH d'un produit d'hygiène intime doit-il respecter le pH vaginal?
3. Antonio MA. Rabe LK. Hillier SL. Colonization of the rectum by Lactobacillus species and decreased risk of bacterial vaginosis. J Infect Dis 2005: 192(3):394-8.
Source : Laboratoires IPRAD
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